La Corée est un pays qui ne donne pas de visa facilement et les étrangers doivent payer beaucoup d'impôt.Mais attention obtenir le visa d'un pays n'a jamais signifie prendre sa nationalite.
Mode de vie
La Corée du sud est peut-être le pays le plus en accord avec notre culture, par rapport à tous les autres pays asiatiques.
Il faut dire que l’influence américaine depuis la fin de la deuxième guerre mondiale est très palpable dans ce pays où 50 000 soldats américains sont toujours en opération de contrôle.
Cependant, même si les valeurs des jeunes d’aujourd’hui sont de plus en plus proches des nôtres, il y a toujours des différences qui donnent un caractère unique aux coréens.
De plus, la Corée du sud commence petit à petit à s’ouvrir au monde, nous laissant ainsi la possibilité de goûter à leur style de vie.

Le Confucianisme


La Corée du sud base sa culture sur le confucianisme.
C’est la grande différence culturelle avec notre pays et c’est aussi sur ce point que les difficultés d’interaction avec les coréens se vont ressentir.
Le confucianisme est traditionnellement présent dans toutes les familles coréennes.Cette influence sur les anciennes et nouvelles générations est très intense même si la tendance démontre que les jeunes coréens s’y attachent de moins en moins.


Le Rapport Homme/Femme

Avec ce confucianisme palpable, le rapport entre les hommes et les femmes est très particulier.
Par exemple, une fille et un garçon à partir de 7 ans, ne peuvent plus se retrouver seuls dans une même pièce.
Il est également intéressant de savoir qu’en Corée on ne fait pas la bise pour dire bonjour. On se salue, à distance, la bise étant réservée aux couples tout comme le baiser.
Vous ne verrez que rarement un couple s’embrasser en Corée (peut-être des jeunes).
Ceci est considéré comme impoli et ce n’est pas quelque chose qu’on expose...pour des coréens pourtant très extravertis. On se tient la main et c’est tout. Le sexe est également tabou. Pas de campagne incitant les jeunes à mettre des préservatifs en Corée, peu d’avertissement sur le SIDA. Le sexe est quelque chose dont on ne parle pas.
En effet, il faut savoir qu’il est très courant pour une coréenne de garder sa virginité jusqu’au mariage, même si la tendance change avec les nouvelles générations. Ceci est du au fait qu’une femme peut avoir du mal à trouver un mari si elle n’est pas vierge, ce qui est surprenant pour un pays aussi développé.
Il faut également savoir que les femmes sont généralement peu considérées si l’on compare avec le statut des hommes. Que ce soit socialement, ou dans le monde du travail, la femme est considérée comme inférieure.
Ceci n’empêche cependant pas les coréens d’avoir une vraie cohésion de groupe et une vraie amitié et un vrai respect les uns envers les autres.
En fonction de l’âge de la personne, on adapte le discours et les mots (même pour un an de différence).
Les coréens peuvent avoir ce qu’on appelle un grand frère ou une grande soeur. Ces personnes sont littéralement un ami proche du sexe opposé qui va veiller sur la personne plus jeune.Elle fait office de conseil, de soutien et de partenaire pour beaucoup d’activités.

La culture coréenne est très présente au sein des foyers. Malgré la forte évolution du pays en 30 ans, la tradition reste omniprésente car partie intégrante de la culture et du mode de vie coréen.


Le vêtement traditionnel coréen se nomme “Hanbok”, qui signifie littéralement “vêtement coréen”. Il était porté par tous les coréens mais présentait bien sûr des différences en fonction du rang social.

Dans le passé, la forte influence de la Chine amena le Hanbok royal à changer de couleur. Originellement de couleur jaune, symbole de puissance, le Roi coréen dû porter un Hanbok rouge, de couleur plus classique pour montrer son asservissement à l’empereur chinois.De nos jours, l’Hanbok est encore utilisé lors des mariages traditionnels, même si ceux-ci font maintenant face à la concurrence et l’engouement pour les mariages similaires aux nôtres.
Aujourd’hui, peu de coréens possèdent un Hanbok. Ces habits sont bien souvent loués pour les cérémonies le temps d’une journée. Il est également possible pour les coréens qui en font le choix de se marier en portant des habits traditionnels royaux: un Hanbok plus sophistiqué d’inspiration chinoise.
La beauté de ce vêtement fait qu’il est tout de même souvent utilisé lors des spectacles. Symbole de l’élégance, il suscite toujours l’intérêt des créateurs de vêtements qui n’hésitent pas à utiliser des nouveaux tissus pour le remettre au goût du jour.

La Corée du sud est un pays à forte personnalité. Au fil de son Histoire, ce pays a su conserver sa culture et ses traditions malgré les terribles épreuves auxquelles il a été confronté.
Oppressée par la Chine puis le Japon à tour de rôle pendant des lustres, ce petit pays qu’est la Corée aura bien résisté à l’influence de ces deux puissances.
Malheureusement, la cohésion et la nationalité surprenante des coréens n’aura pas suffi à empêcher une guerre civile à la fin de la deuxième guerre mondiale qui se conclura par la division en deux du pays.
De nos jours, malgré l’importance de l’influence américaine dans le pays, les traditions coréennes sont toujours présentes et permettent à ce pays de souligner son caractère et son identité.

La musique traditionnelle coréenne se nomme “gukak”, ce qui signifie “musique du pays”.
La culture musicale coréenne a su s’inspirer de la musique chinoise et japonaise afin de créer son propre style musical.
On compte plus de 100 instruments différents.
Il est possible d’entendre ces instruments dans les nombreuses cérémonies ou spectacles musicaux coréens.

En ce qui concerne le sport ,Le taekwondo, 태권도 en Hangeul (alphabet coréen) est un art martial externe d'origine sud-coréenne. Il peut se traduire par “La voie du pied et du poing”. Il a pour but de développer et de perfectionner toutes les facultés spirituelles et physiques de l'homme.
Le taekwondo est officiellement né le 11 avril 1955, après un long travail de développement et d'unification des différentes écoles d'arts martiaux coréennes. C'est donc à la fois le fruit d'une longue tradition martiale et le fruit du travail d'un homme, le général Choi Hong-hi (최 홍 히).
Son but était de donner à la Corée un art martial national fondé sur la base des derniers progrès scientifiques une pratique d'autodéfense.
C'est cet aspect qui donne sa spécificité première au taekwondo, puisque chaque mouvement est étudié en fonction des principes scientifiques dans le but d'obtenir le maximum de puissance.
Le taekwondo est aujourd’hui très pratiqué en Corée. Il est le sport national, un peu comme le football en France.
Cependant, il n’est pas nécessairement utilisé en tant que moyen d’autodéfense mais bien souvent comme un sport permettant de s’épanouir, d'accroître sa maîtrise de soi, et de gagner en confiance. Il est également très fréquent que le taekwondo soit présenté lors de cérémonies en tant qu’Art, en partie grâce à ses gestuelles aériennes très élégantes.

Le tatouage est un sujet sensible en Corée. Il est d'abord en opposition avec des croyances confucianistes qui restent fortes. Beaucoup de coréens croient que leur corps sont des cadeaux de leurs ancêtres et que c'est un devoir de les préserver. Leur réaction face aux tatouages n'est donc pas surprenante. Exposez vos tatouages , et vous ne ferez jamais l'expérience de la fameuse hospitalité coréenne...

En Europe, autrefois, les tatouages etaient la marque de toutes sortes de criminels, esclaves ou indésirables. La tradition coréenne à évolué de manière assez similaire. En conséquence, se faire tatouer en Corée est très mal vu.

Moon So-Yee, un coréen qui réside à Londres etait choqué de constater que : "beaucoup de personnes ici portent des tatouages comme des vêtements. Je me demandais : etaient t'ils tous des gangsters ? En Corée, si quelqu'un porte des tatouages, c'est probablement un criminel."

Parmi les criminels tatoués coréens, la pratique est un rite de loyauté. Une foi que vous avez été marqué par le tatouage d'un gang, vous ne le quitterez jamais, du moins, en théorie.

Pourtant, aujourd'hui, cette forme de tatouage ne semble plus avoir cours en Corée. Binool, un tatoueur qui travail dans le quartier de l'Université de Hongik affirme que la plupart de ces clients sont des "gens normaux" qui ont en général la vingtaine. "Il y a beaucoup d'artistes comme des musiciens, des danceurs, des acteurs et des peintres parmi mes clients", dit-il, "mais aussi des étudiants, des employés de bureau, et même des mères de famille".

La principale différence est l'emplacement. Les étrangers ont tendance à préférer des tatouages bien visibles alors que les coréens les placent en général sur l'épaule, le dos, ou la cuisse, des zones faciles a dissimuler sous les vêtements.

source : corée.com