CHAPITRE 47
Dans le calme de la forêt un bruit se fît entendre, un bruit de pas, des bruits de pas.
Une silhouette courrait maladroitement à travers les arbres tandis qu’un groupe le suivi avec adresse, comme si la forêt était leur environnement.
Celui qui semblait être le leader n’avait de cesse de crier des ordres a tout ses subordonnés « courrez » « plus vite » « rattrapez-le » « ne le laissez pas fuir ». L’un des hommes cria.
-Chef ! Pourquoi suivons-nous cet homme ? Il n’a rien fait.
Le leader s’énerva alors.
-Triple idiot ! Regarde son bras, il n’a pas de tatouage et cela veut dire que c’est un humain de l’autre coté, nous devons le capturer et lui demandé comment il est arrivé ici. Ensuite nous pourrons le tuer.
Le groupe continuait de suivre le fugitif qui se faisait rattraper peut a peu. Conscient de la situation il se stoppa et se retourna vers le groupe.
-Seyne !
Le leader se stoppa et fît un geste du bras afin que tous ses hommes adoptent une position de combat.
- Que viens-tu de dire ?
-J’ai dit Seyne, c’est le nom de l’homme qui m’a envoyé ici.
-Et-tu conscient que Seyne est un fugitif recherché ?
-Non, je viens d’arriver et je ne sais rien, absolument rien. Ni sur ce lieu ni même sur vous.
D’un signe de désespoir le leader plaqua sa main sur son front.
-Très bien je vais t’expliquer, Seyne à tuer un homme afin de pouvoir changer de dimension, sa destination était une dimension entre ton monde de bête, et le notre…les dieux ! Seyne est notre ennemi.
Junis savait qu’il se retrouvait en très mauvaise posture, même si il pouvait en finir rapidement avec ce groupe, si toute la population de ces terres pensait la même chose des Ogen alors il ne ferait pas long feu.
-C’est malheureux, j’aurais aimé faire connaissance avec votre peuple, mais si je suis une bête et vous des dieux…et si Seyne est votre ennemi, alors je le suis aussi, cet homme a sacrifié sa vie afin de me mener ici, je ferais en sorte que cela n’ai pas été fait en vain.
Avant qu’il n’ai put faire le moindre geste, tout les hommes du groupe appart le chef tombèrent a terre dans une marre de sang.
Un dernier homme arriva alors, plutôt grand et une carrure imposante, il rangea dans sa poche un orbe bleu d’où émanait une étrange lueur puis regarda vivement le chef avant de s’attarder plus longuement sur Junis.
-Monsieur le chef de la garde, cela est bête de lui dire que nous somme des dieux, nous somme des humain tout comme eux lui adressa-il.
Le garde rangea son arme et se mit à genoux devant cet homme.
-Oui commandant Altnern, nous ne somme peut-être pas des dieux, mais toute intrusion d’Ogen ou d’Hishin dans ce monde a été interdite, la mort en est la sentence.
Altnern soupira longuement.
-Au diable les lois ! Cet homme n’a rien fait pour venir ici, et je doute qu’il ne nous veuille du mal, de plus avant de commettre cette soit disant « trahison » il me semble que Seyne était du même grade de vous, et un bon amis en plus de cela, croyez vous vraiment qu’il aurait voulu du mal de ce monde.
-Mais…
- Taisez-vous ! Je continue.
L’homme ravala sa salive avant d’écouter à nouveau Altnern.
Junis regardait la scène hébété, Altnern ne semblait pas être le genre d’homme à contrarier, ni a contredire.
Il reprit.
-Pour finir, je ne pense pas que s’il avait voulu du mal de ce monde, il aurait envoyé un seul Ogen.
Junis hésita à parler puis se lança finalement.
-Monsieur Altnern, il est vrai que je ne connais rien de ce monde, et je ne sais même pas exactement quel y est mon rôle, mais Seyne m’avait dit avant de disparaitre, qu’ici j’apprendrais la vérité sur mon monde, c’est tout ce que je demande, la vérité sur les Ogen, les Hishin…et Ru.
A l’entente de ce prénom, Altnern tourna vivement la tête.
-Tu as bien dit Ru ? Cet Hishin est donc toujours en vie ?
-Oui, il l’est. Le connaissez-vous ?
Altnern se frotta la main avec son visage.
-Oui plus ou moins, il était le prince des Hishin il y a un millénaire…que dit tu de venir parler de sa autour d’une table ?
-J’accepte volontiers. Répondit Junis
-Très bien, tu seras donc mon invité, Garde ! Donne-moi la pierre.
Le chef des gardes sortit une pierre de sa bourse, il la donna délicatement a Altnern.
Celui-ci la serra dans son poing tout en prononçant « Fort Serra »
Une lumière enveloppa alors les trois protagonistes éblouissant alors Junis, il ferma les yeux avant de les rouvrir et de constater qu’il se trouvait dans un magnifique château.
-Ou somme-nous !? Comment somme-nous arrivé la ?
Altnern rigola quelque seconde avant de lui répondre que cet objet était une pierre de teleportation, très pratique pour que les escouades de garde retrouvent leurs cibles, il lui apprit ensuite que ce lieu était son château, le Fort Serra.
Sans même attendre une visite des lieux, Altnern fît disposer le garde puis s’assit à une table et demanda du thé à une bonne.
-Maintenant que nous somme ici, je peux tout de raconter, de A à Z, mais avant je te demande de me donner ton nom.
-Je me nomme Junis, je suis un Ogen spécialisé dans la magie de terre.
-Très bien. Répondis Altnern en se frottant le menton.
La bonne apporta le thé sur la table.
-Et bien, je vais commencer au début Junis, cela risque d’être un peu brutal pour vous mais ce que je vais vous dire est nécessaire.
Junis s’attendait a tous, il avait déjà voyagé d’un monde a un autre alors plus rien ne devrait l’étonner, il se frotta tout de même le visage avec les mains afin de se préparer.
-Continuez Monsieur Altnern je vous prie.
-Très bien, voila, il y a de cela quelque millénaire, seul ce monde existait, seule notre race que certain ont la prétention d’appeler « dieu », certain en ayant marre de ne savoir qu’une seule race existait, on essayer a mainte reprise de créer la vie, au bout d’une centaine d’expériences un être humain a résulté de ces tests, différent de nous, cet humain n’avait pas de tatouage mais savais utiliser un pouvoir que nous ne connaissions pas, ce que vous appelez « l’isla », source de magie naissant en fait du peu de place libre dans le corps. Les mages ayant réussi cette expérience ne s’en arrêtèrent pas la, prenant de l’ADN sur toute la population des dieux, il créèrent au fil du temps des millier de corps différent, chacun liée à celui dont l’ADN avait été prise. Bientôt il n’y eu plus assez de place sur ce monde pour tout ces nouveau gens, alors, utilisant nos pouvoirs respectif, nous créâmes un nouveau monde, dans un univers parallèle, ou tout ces être furent exilé…et ensuite appelé Ogen .
Comme prévus Junis n’était pas plus étonné que sa, juste un peu surpris.
-En gros nous ne somme que des créations, nous ne venons pas de la nature, mais les Hishin dans tout sa, que sont-ils ?
-J’en viendrais au Hishin plus tard Junis, pour l’instant je continue. Quelque centaine d’années passèrent, nous observions les Ogen et les protégions, mais ceux-ci avait quelque chose de mauvais en eux, petit à petit il y eut des guerres entre Ogen…et Ogen. Ainsi, les dieux se désintéressèrent d’une race corrompue par le pouvoir et les laissèrent tomber, usant de notre pouvoir pour éradiquer en eux tout les souvenir liée a nous, et peu après ceux-ci, une nouvelle guerre eu lieu dans Ironice, une guerre plus furieuse que les précédente, de plus grande ampleur, une guerre qui divisa les Ogen en deux peuples, nord et sud, durant cette guerre naquirent les Hishin, née d’un expérience similaire a la créations des Ogen, cette guerre tourna court, grâce a la puissance des Hishin, les Ogen du nord furent éradiqué. Ceux du sud étaient fiers de leurs nouveaux pantins qu’était les Hishin, des guerriers sans âme.
Junis sursauta, cette découverte était bouleversant, ses yeux plongèrent dans une pensée profonde.
-Alors comme sa, les Hishin sont aussi des créations, rien de notre monde n’est réel, tout est pure création. Vous venez de dire que les Hishin n’avaient aucune âme, pourtant celle de Ru est bien présente.
-Oui, et je vais te dire pourquoi. Après la guerre dont je t’ai parlé, un Hishin a gagné une âme, il l’avait petit a petit forgé a l’aide d’une Ogen, ainsi il transmis l’apprentissage de l’ âme a tout ses semblable, et il réclama l’indépendance de sont peuple, celle-ci fut accordé et ce, sans aucune violence, certain qui avaient suivi l’histoire, reconnurent les Hishin comme une race bienveillante et recommencèrent a observer, mais du haut de notre monde et transmirent ceci de génération en génération, Seyne fait partie d’une des famille ayant continuer a observer, et il était depuis le début lié a toi Junis. Mais il y a peu tu était la dernière de ses préoccupation, mais il avait un amis, un très bon amis qui avait vécu 1000 année, un record parmi les dieux, 1000 années sans vieillir, ce dieu s’appelait eldrune, et l’humain d’Ironice a qui il était affilié…sont nom est Ru, il y a deux ans, Eldrune est descendu pour suivre l’histoire de cet Hishin, et pour le rencontrer, il est ainsi devenu un paria, mais lorsqu’il est mort en protégeant Ru, Seyne t’a suivi, espérant te voir un jour, espérant que tu puisse changer les chose…espérant continuer la volonté de son meilleur ami, ainsi il t’a influencé sans que tu le sache, a rencontrer Ru, et ensuite, a venir en pays Hishin afin de te faire passer de ce coté, pour ce qui est de la suite, je te laisserait le découvrir par toi-même, mais sache que Seyne et Eldrune était en quelque sorte mes protégé, de ce fait, tu deviens le miens, ce n’est pas toi qui fera changer le monde d’Ironice, mais tu y contribuera, et j’attend ce moment depuis longtemps, j’ai n’ai plus de vu sur Ironice depuis plus d’un ans, depuis que l’Ogen a qui j’était lié est mort, Carnias Andric.
Junis était scotché sur sa chaise, tout ce qu’il venait d’apprendre, s’en était trop, mais il posa une dernière question.
-Que fait Ru ici, pourquoi est-il présent à notre époque ?
-Il cherche la vengeance, une vengeance sans but, tu a vu des tes yeux le désastre du pays Hishin, ce désastre a eu lieu a cause des Ogen, ils avait inventé une machine d’isla afin de détruire le continent Hishin, mais cette machine est encore intacte, enfermé dans notre monde par les soins de l’ancien roi Ogen…il y a mille ans, elle allait faire feu, elle était a deux doigt de tirer lorsqu’un évènement a empêché cela, je vais te montrer.
La salle plongea d’un un noir profond, et devant eux se forma une sorte d’écran ou défilaient a grande vitesse des images, accompagné de bribes de son.
On y voyait d’abord Ru, un Ru enragé, des yeux rouge vif et une armure noire, en face de lui se tenait un homme lui ressemblant, récitant un texte, une formule. Junis reconnu la formule que Ru avait employé pour sceller vimio.
-Junis, c’est bien Ru que tu es en train de voir. Dit Altnern, l’homme en face de lui est son père, Rakushain, née d’un père Hishin et d’une mère Ogen, il maniait la magie mieux que n’importe quel autre Ogen.
La vidéo continua, on voyait maintenant Rakushain dans une salle éclairé d’une lumière violette, entouré de beaucoup d’autre Hishin, l’un criait « c’est insensé, ils nous ont déclaré la guerre, pourquoi devriont nous nous plier ? !» Rakushain se contenta d’un regard menaçant puis finalement répondit « car mon but n’est pas de faire la guerre, mais de restaurer la paix, de faire en sorte qu’Hishin est Ogen puissent s’assoirent a une table, et discuter plutôt que de s’entretuer ! Et si leurs machine fait feu, ce n’est pas juste notre pays qui partira en miette, mais le leurs aussi ! » L’autre cria encore plus fort « Si tu explose notre pays et que tu laisse le leur en pleine forme, il n’y aura plus aucun Hishin capable de s’assoir a n’importe quelle table ! » « Détrompe toi mon amis, il y en aura un, il y aura mon fils, lui j’en suis sur sera capable de faire revenir les Hishin en ce pays, je repose tout mes espoir sur lui, ainsi que sur l’autre des nôtres qui aura survécu »
La salle ou se tenait Altnern et Junis fut de nouveau baigné par la lumière du jour.
-Après ceci. Intervint Altnern. Après ceci le pays des Hishin à exploser, de par toute la puissance de rakushain libéré d’un coup…pour protéger les Ogen, et espérer redonner toute sa splendeur au peuple des Hishin, j’espère que son vœu se réalisera, c’est pourquoi je suis prêt a aider Ru dans sa quête, et a te protéger.
-Alors…moi qui croyais que les Hishin avaient été un peuple sanguinaire…j’en suis bouleversé.
Il se souvînt du visage de Rakushain, un héro…tout comme son fils le deviendra.

CHAPITRE 48

La brume du matin ne laissait qu’apparaitre une silhouette flouté de la barque qui naviguait entre la petite île d’Aliane et le continent.
Les adieux c’étaient fait plus tôt dans la matinée, dans le même temps un dernier récapitulatif avait eu lieux, la première destination du groupe devait être ilssin ou la première partie de l’armée serait formée, ensuite la direction serait Alsir, pour la deuxième partie, puis Delsiane afin de regrouper les troupes d’élite qui y sont positionné.
Enfin la destination finale serait Antartia, le groupe pourrait alors faire d’une pierre deux coups en réquisitionnant les armées d’un côté puis en trouvant la première partie du talisman.
Ironice et tout ses habitant s’apprêtaient en silence, sans que personne n’en ai conscience, a recevoir le plus grand changement jamais connu depuis le désastre Hishin.
Une fois les quatre premières villes visitée, un message télépathique serait envoyé a Aliane, une grosse armée la suivant elle gagnerait a coup sur la confiance du peuple et pourrait donc se téléporter a Atial afin de discréditer sont père et de prendre le contrôle du territoire. Pendant ce temps Ru, Anartius, Garl ainsi qu’Erina n’aurait que très peu de temps pour récupérer les trois fragments restant du talisman, la clé permettant l’assaut sur la forteresse caché de Barsik.

Le voyage jusqu'à la ville d’Ilssin se fît sans réelles encombre, deux ou trois monstre essayèrent de bloquer le passage au groupe, mais en vin.
Arrivé dans la ville, chacun des quatre protagonistes s’étonnèrent de ne voir personne les reconnaître, les dénoncer, de ne voir aucun garde leurs courir dessus à vive allure, ou plutôt de ne voir aucun garde du tout, ou encore, plutôt de voir les gardes suspendu a des pieux au dessus des remparts de la ville.
-Que c’est-il passé ici ? Demanda Garl en se frottant les yeux pour vérifier que se qu’il était en train d’observer était bien réel.
-La rébellion sans doute, si tout c’est bien passé, ce bon vieux Mayeur va être le seigneur à qui va être destiné ma missive. Déclara Anartius.
Ru quand a lui observait la scène dans tout les détails avant de s’exprimer :
-Magnifique spectacle dans tout les cas, ça c’est une belle rébellion !
-Pour sur ! D’autant plus que j’ai aidé celui que vous appelez Mayeur.
La voie venait de quelques mètres plus loin, caché a l’angle d’une rue, la personne sortit de sa cachette.
Tous furent surpris de voir la personne qui se tenait devant eux. Des yeux bleu clair, des cheveux un peut plus foncer coiffé vers l’arrière…Haseir.
Ru n’attendit pas plus d’une seconde avant de matérialisé son armure dorée et de partir au devant.
- Que veux-tu Haseir ? Ne penses-tu pas avoir déjà rependu assez de souffrance ?!
-Une armure dorée ? Comme avant je vois, Ru si tu a de nouveau acquis cette puissance que tu détenais il y a mille ans, je ne pense pas pouvoir tenir en combat contre toi. Heureusement pour toi comme pour moi, je ne suis pas venu vous voir pour combattre.
-Pour quelle raison alors ? Répondit Ru en faisant disparaître son armure.
-Te souviens-tu ce rêve ou nous étions tous ensemble ?
Ru parut surpris de cette question, il répondit d’un ton hésitant et bégayant.
-O…oui, Pourquoi ?
-J’en suis content, cela était donc réel, ce sont vraiment nos amis que nous avons vu là-bas…
Derrière Ru, ses compagnons ne comprenait pas et leurs lançaient a tour de rôle des regards interrogatif.
-Oui, mais lors de ce rêve tu as affirmé…que même si tes sentiments envers nous était encore bien réel, tes sentiments envers les Ogen l’étaient aussi Haseir…
-A ce que j’ai appris une guerre se prépare dans l’ombre de ce pays Ru, Ogen contre Ogen, te connaissant, je ne pense pas que tu te sois rangé du mauvais coté.
Ru le dévisagea.
-Ou veux-tu en venir ?
-Ru, je hais les Ogen, mais cela me manque de voyager avec toi, comme avant, cela fait des mois que je déambule dans ce pays, au début, je tuais tout les Ogen que je rencontrais, mis a part ce gamin derrière toi. Dit-il en désignant Garl du doigt, celui-ci serrait d’ailleurs les poings, la haine était marqué sur son visage. Mais petit a petit repris t’il je ne me suis occupé plus que de ceux ayant un cœur sombre, m’efforçant de ne rien faire aux autre, c’est le sang qui coule dans leurs veine que je hais, non pas eux, mais cela me conduit a la folie, si je participe a cette guerre avec vous, je pourrai en faire ce que je veux.
-Haseir, le sang Ogen coule aussi dans mes veines !
-TU ! Es différent, j’ai passé mon enfance avec toi.
-Si tu désire venir avec nous, tu dois me promettre, que tu ne tueras jamais d’Ogen inutilement en notre compagnie. Si tu fais cela tu auras mon autorisation Haseir.
Haseir se passa la main sur le front et soupira longuement
-Tu sais, ce rêve, pour la première fois depuis longtemps il m’a rendu mélancolique, il m’a donné envie de retourner dans le passé et de tous les revoir, avant je ne voyais que ma propre haine. Si la seule condition est que je ne tue pas d’Ogen en votre compagnie alors j’accepte, mais ne vous étonnez pas si je disparais un jour ou deux de temps en temps, tout désir a besoin d’être assouvis.
Anartius s’avança légèrement.
-Ru tu es fou, ce mec est complètement barré !
-Anartius…c’est sa ? Je viens de dire que je ne m’occupe plus que des mauvaises graines parmi vous autre en ce moment.
-Oh ! Et comment fait tu pour les reconnaître ? Tu les tue et tu te renseigne après ?
Ru éloigna Anartius avec son bras.
-Anartius, Haseir a un don, il sait sentir le sang d’une mauvaise personne mieux que quiconque ne pourrait le faire, il faisait autrefois partie des autorités.
Celui-ci grogna.
-Au moindre dérapage j’en ferai une affaire personnelle, c’est juste une prévention.
-Haseir, Il y a encore deux personnes ici qui doivent donner leurs avis.
Erina, adossée contre un mur désigna d’un hochement de tête que cela ne lui posait pas de problème puis elle rajouta « seulement si Garl est d’accord, et au moindre dérapage je lui éclate sa gueule ».
Au fond de lui Ru savait que même des guerriers comme Erina et Anartius ne pouvaient rien contre le pouvoir d’Haseir, il fallait ressentir dans chacune des lames, la partie du corps correspondante, seul un Hishin pouvait le faire.
Garl quand a lui se contenta de serrer les poings pour se retenir.
-Ecoute Haseir, je suis d’accord, mais je ne pourrai jamais te pardonner d’avoir massacré mon village, et d’avoir mis ton sang ignoble en moi !
Haseir resta impassible et ne donna en guise de réponse qu’un simple « d’accord » prononcé d’un ton froid.
Une larme coula le long de visage de Garl.
-Mais j’espère, et c’est pourquoi j’accepte ta présence, que malgré la pourriture qui a souillé ton âme…
-…la même qui a souillé celle de Ru part le passé et qui souille encore celle de Maruk.
-Ce n’est pas la même chose ! Laisse-moi finir. J’espère donc que je pourrai voir en toi des bons cotés car si Ru te considère comme un amis c’est qu’il y a forcement une raison.
-Merci Garl, je préfère tous vous prévenir, si je Pete un plomb à nouveau et que je tue n’importe quel Ogen sur mon chemin alors vous aurez le droit de me tuer, vous avez compris ?
Tout le monde hocha la tête.
-Très bien, vous en aurez le droit, mais je ne vous en laisserai surement pas la possibilité ajouta-il, vous ne pourrez pas. Un grand sourire malsain étirait son visage
-On ne fera pas attention à cette dernière remarque pour l’instant Haseir. Ajouta Ru.
-Pas de problème…mon ami.
-Haseir…enfin de retour, sa fait mille ans que je t’attends !
-Pareil pour moi vieux loup, répondit-il tout en lui tendant sa main.
Cela faisait une éternité, Ru avait eu l’impression durant quelques secondes que tout ce qu’il avait vécu n’avait été qu’un rêve, malheureusement non, mais cette poignée de main ne pouvait lui faire que du bien.
Tout en tendant la main à son ami, Ru s’en rapprocha et lui murmura ces quelques mots a l’oreille.
-Haseir, les trois personne qui m’accompagne, je les considère comme des amis, au même titre que toi, mais les trois te détestent, je sais très bien que tu es l’un des plus puissant Hishin qui aient existé, et a moins d’en être un, ou de maîtriser l’isla, tu ne peux être vaincu, je te demande juste de ne pas leurs faire du mal, ils sont mes amis, mais de ton coté tu peut les considérer comme des alliés de poids, n’oubli pas cela.
-Je suis revenu seulement pour toi Ru, ce rêve m’a donné l’envie de renouer des liens, alors en tant que ton ami je vais respecter ta volonté, en tant qu’Hishin je ne peux pas me le permettre, je passe peut être pour un enfoiré aux yeux de tes amis, mais les Ogen qui m’ont capturé ont exterminé devant mes yeux toute mon escouade, des amis, ma réaction a mon réveil et maintenant encore n’est que naturelle.
-Prend en compte qu’un millénaire c’est écoulé depuis cet événement, ce ne sont plus les même, pas tous, ne te trompe pas de cible.
-L’époque n’est plus la même, mais enfermé par le biais d’un sceau, ont ne s’en rend pas compte, pour toi comme pour moi, nous croyons être a la même époque, inconsciemment. Mais ne t’inquiète pas, je prendrais sur moi et je ne tuerai personne, appart en cas de nécessitée ou d’affront, c’est ma façon d’agir depuis un certain temps.
Derrière eux, Garl commençait à s’impatienter.
-Comment peut-il être ami avec une personne pareille, il n’a aucun cœur, il est juste détestable. Grogna Garl à l’ intention d’Anartius.
-Tu es encore jeune Garl, tu ne sais pas ce que cet homme a vécu, mais si tu avais été a sa place, tu aurais peut-être bien réagi de la même manière, il ne faut pas oublier, que même si son comportement a été impardonnable, au même titre que celui de Ru, je te le rappelle. Ce que nous avons vécu a l’échelle d’un village ou de quelques amis, ces deux la l’ont vécu au niveau d’un peuple tout entier.
-Je suis assez d’accord avec toi. Intervînt Erina, plus mature que Garl pour son âge. D’autant plus que Ru nous avais raconté son histoire avec Haseir, comment ne pas être amis après avoir vécu tant de chose, nous ne somme pas a leur place, nous ne pouvons pas comprendre, après tout, c’est grâce a lui que notre amis a repris gout a la vie.
Garl baissa la tête, il comprenait mais ne voulais pas l’accepter, après tout, il était normal que les Hishin détestent les Ogen, et même si il ne le disait pas, même Ru devait les haïr.
-vous devez avoir raison…je suppose, mais je ne veux pas le croire.
-Ne t’en fait pas Garl, depuis le temps où j’étais garde à Atial tu a bien muri, je veux dire tu comprendras au fur et a mesure que le temps passera.
Erina pris Garl dans ses bras.
-Ne t’inquiète pas mon amour, je comprends très bien ta réaction, ce que ce mec t’a fait vivre est horrible, mais, ne te sent pas seul, mais si le vieux et moi comprenons le puissant lien entre Ru et Haseir, cela ne veut pas dire que nous l’aimons bien. Puis, d’après ce que j’ai compris, les promesses d’un Hishin sont sans faille, nous ne craignons rien.
Haseir commençais à se rapprocher d’eux.
-Salut gamin, je ne te demande pas de me pardonner, je suis bien conscient que c’est impossible. Je te demande juste de me supporter.
-En t’entendant parler j’ai presque l’impression que sa sera facile de supporter celui qui a détruit ma famille, mon village entier.
-Tu devras t’y faire, a partir de maintenant je voyage avec vous.
-Et ensuite ? Intervint Erina. Ensuite tu compte nous tuer quand tu en auras marre ?
-Vous ne vous souvenez plus n’est-ce pas ? J’ai promis que je ne vous tuerais pas, vous m‘avez libéré, vous êtes deux exception, quand a toi dit-il tout en regardant Anartius. Tu ne crains rien non plus, vous êtes tous des amis de Ru, au même titre que moi.
Erina et Garl se contentèrent de détourner le regard en soupirant puis commencèrent a avancer en direction e Ru.
-Ils sont encore jeune, on peut les comprendre. Dit Anartius.
-Oui, de plus, je n’aurais moi-même jamais pardonné quelqu'un m’ayant fait subir autant de peine.
-Tu t’en rends compte, c’est au moins sa.
-Oui…mais j’ai encore plus de mal a pardonner une race qui a détruit la mienne.
Haseir se remit les cheveux en arrière puis commença à partir.
-Je vous plains…Ru mais aussi toi Haseir, et même si vous deux êtes surement plus a plaindre que chacun d’entre nous, au moindre dérapage, je sortirais mes armes envers toi.
Sans se retourner, Haseir fît un signe de la main pour montrer qu’il avait entendu.
Ils partaient tous maintenant en direction du château de Mayeur.
Arrivé devant la bâtisse, les garde, ancien résistants les reconnurent directement les quatre personne qui les avait fait prendre confiance en eux, quand a Haseir, il était accueilli avec les plus grands honneurs, comme un héro de la rébellion, au plus grand étonnement de tous, le passage dans le château ne fut donc pas difficile. Ils se dirigèrent a grand pas jusqu’au bureau du seigneur.
En ouvrant la porte Mayeur les reconnu avec joie.
-Ca alors ! Ru, Anartius, Erina, Garl ! Sa me fait plaisir de vous revoir, Oh, Haseir et avec vous ? Il nous a bien aidés durant la rébellion.
-Mayeur ! S’exclama Ru, je suis content de te revoir, ce que vous avez fait est tout bonnement incroyable, je ne m’attendais pas du tout a ceci, vous avez fait très vite.
-Pour sur, nous avons commencé un jour après votre départ, la première journée ne fût pas sans perte, mai avec l’arrivé d’Haseir, nous avons vite repris le dessus, vous avez la un ami formidable. Mais, puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène en ces lieux ?
Anartius s’avança et sorti une lettre de sa poche.
-Ce qui nous amène ici, c’est cette lettre, une lettre de la princesse Aliane, Mayeur, tu a été le chef d’une rébellion à l’échelle de la ville, accepterait-tu de faire partie de l’armée de la princesse…Pour participer une rébellion a l’échelle de ce pays tout entier ?
Mayeur était un peu déconcerté, il prit la lettre.
Un long silence s’instaura dans la salle tandis que mayeur lisait sa lettre, il la posa sur son bureau et réfléchi quelques secondes.
-Les amis, je…sa serait avec plaisir ! J’accepte cette demande que me fait la princesse, partez vite en direction des autres villes, en attendant je m’occuperais de mobiliser les troupes ici, on attendra le signal de départ de la princesse pour se mettre en route en direction d’Atial.
Anartius tandis sa main en direction de Mayeur, celui-ci lui attrapa.
-Mayeur, je n’en attendais pas moins de toi, merci beaucoup ! Nous nous mettons en route pour notre prochaine destination de ce pas.
-Bonne chance a vous les amis.
Alors que la troupe sortit de la salle, mayeur interpella Anartius.
-Au fait Anartius, un certain Fires, m’a dit de vous dire que la prochaine fois que vous vous reverrez, sa ne sera pas en tant qu’ennemis, et que vous pourrez compter sur son aide.
-Très bien, merci mayeur, a la prochaine.
Comptant un membre de plus, et ayant réussi à faire devenir leurs l’armée d’Ilssin, le groupe d’aventurier partais en direction de la dangereuse région d’Alsir.